Lecture plaisante, merci au traducteur et à Aurélien pour ses essais intéressants à plus d’un titre. Mis bout à bout je décèle dans ces textes ce qu’on pourrait appeler un fil conducteur fait d’ éléments récurrents. Dans le désordre, une critique de la pensée néo-libérale (liberal en anglais n’a pas exactement la même signification), le mépris de la classe politique dominante occidentale (PMC en anglais), infantilisée, dépassée par les évènements, atteinte de cécité et de surdité face aux grands mouvement, l’OTAN un pantin désarticulé, et en filigrane une bienveillance nostalgique pour des systèmes politiques antérieurs. Avec l’âge je commence moi-même à dire que “c’était mieux avant” … Si la description de certains moments clé de l’histoire récente à travers le prisme (dont la description ci-dessus est une grossière simplification) proposée par Aurélien est intéressante, je reste sur ma faim pour deux raisons. Primo la répétition des éléments - presque comme un mantra - me fait penser que l’auteur pourrait, j’insiste sur le conditionnel, ressentir ce qu’en allemand on nomme la Schadenfreude, au vu de la situation peu envieuse dans laquelle se trouve l’occident. Et deuxièmement, quelles auraient été les alternatives possibles avec d’autres “élites” ? Quelles seraient ces autres élites ? Il s’agit tout de même utile de rappeler que les gens en place ont - peu ou prou - été élus, par Monsieur et Madame tout le monde - négligeons un instant les taux de participation souvent peu représentatifs. Les divers systèmes de représentation parlementaire avec deux chambres ne sont pas parfait mais il serait faux de prétendre qu’une élite homogène accapare les leviers à son seul profit dans l’ensemble occidental. Je prétend que nous avons les gouvernants que nous méritons. Vitupérer uniquement contre l’incompétence du “parti” ne permet pas de dégager les éventuelles pistes alternatives. Cordialement, Philippe Lerch
"La défaite de l’Occident – qui n’est même pas encore reconnue comme telle – est à la fois intellectuelle, organisationnelle et politique." et organisée par les propriétaires des États-Unis.
Lecture plaisante, merci au traducteur et à Aurélien pour ses essais intéressants à plus d’un titre. Mis bout à bout je décèle dans ces textes ce qu’on pourrait appeler un fil conducteur fait d’ éléments récurrents. Dans le désordre, une critique de la pensée néo-libérale (liberal en anglais n’a pas exactement la même signification), le mépris de la classe politique dominante occidentale (PMC en anglais), infantilisée, dépassée par les évènements, atteinte de cécité et de surdité face aux grands mouvement, l’OTAN un pantin désarticulé, et en filigrane une bienveillance nostalgique pour des systèmes politiques antérieurs. Avec l’âge je commence moi-même à dire que “c’était mieux avant” … Si la description de certains moments clé de l’histoire récente à travers le prisme (dont la description ci-dessus est une grossière simplification) proposée par Aurélien est intéressante, je reste sur ma faim pour deux raisons. Primo la répétition des éléments - presque comme un mantra - me fait penser que l’auteur pourrait, j’insiste sur le conditionnel, ressentir ce qu’en allemand on nomme la Schadenfreude, au vu de la situation peu envieuse dans laquelle se trouve l’occident. Et deuxièmement, quelles auraient été les alternatives possibles avec d’autres “élites” ? Quelles seraient ces autres élites ? Il s’agit tout de même utile de rappeler que les gens en place ont - peu ou prou - été élus, par Monsieur et Madame tout le monde - négligeons un instant les taux de participation souvent peu représentatifs. Les divers systèmes de représentation parlementaire avec deux chambres ne sont pas parfait mais il serait faux de prétendre qu’une élite homogène accapare les leviers à son seul profit dans l’ensemble occidental. Je prétend que nous avons les gouvernants que nous méritons. Vitupérer uniquement contre l’incompétence du “parti” ne permet pas de dégager les éventuelles pistes alternatives. Cordialement, Philippe Lerch
"La défaite de l’Occident – qui n’est même pas encore reconnue comme telle – est à la fois intellectuelle, organisationnelle et politique." et organisée par les propriétaires des États-Unis.