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"La défaite de l’Occident – qui n’est même pas encore reconnue comme telle – est à la fois intellectuelle, organisationnelle et politique." et organisée par les propriétaires des États-Unis.

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Article très intéressant, mais à qui manque un point : comment en sommes-nous (Européens) arrivés là ? Et là, le résultat du referendum sur le TCE en 2005, puis le viol de la volonté populaire avec le traité de Lisbonne de 2008, et la faillite puis le sauvetage du système financier occidental la même année, font qu'il n'y a plus de soutien populaire à la classe dirigeante Européenne, devenue hors-sol.

La population Européenne se rend compte que la politique, en principe "démocratique", n'est plus faite pour les Européens mais pour "autre-chose". Et du coup, tous les complots sont ouverts pour savoir ce que cet "autre-chose" est, mais en tout-cas certainement pas notre bien. La seule solution serait la révolte, mais pour cela il faudrait une certaine organisation pour avoir une quelconque efficacité, mais les syndicats sont devenus hors-sol aussi et font donc parti du même système, de même que les journaux traditionnels.

Et comme l'argent continue à couler à flots – et à crédit – les gens ne bronchent pas. La seule solution au problème est donc externe.

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Thank you!!

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Lecture plaisante, merci au traducteur et à Aurélien pour ses essais intéressants à plus d’un titre. Mis bout à bout je décèle dans ces textes ce qu’on pourrait appeler un fil conducteur fait d’ éléments récurrents. Dans le désordre, une critique de la pensée néo-libérale (liberal en anglais n’a pas exactement la même signification), le mépris de la classe politique dominante occidentale (PMC en anglais), infantilisée, dépassée par les évènements, atteinte de cécité et de surdité face aux grands mouvement, l’OTAN un pantin désarticulé, et en filigrane une bienveillance nostalgique pour des systèmes politiques antérieurs. Avec l’âge je commence moi-même à dire que “c’était mieux avant” … Si la description de certains moments clé de l’histoire récente à travers le prisme (dont la description ci-dessus est une grossière simplification) proposée par Aurélien est intéressante, je reste sur ma faim pour deux raisons. Primo la répétition des éléments - presque comme un mantra - me fait penser que l’auteur pourrait, j’insiste sur le conditionnel, ressentir ce qu’en allemand on nomme la Schadenfreude, au vu de la situation peu envieuse dans laquelle se trouve l’occident. Et deuxièmement, quelles auraient été les alternatives possibles avec d’autres “élites” ? Quelles seraient ces autres élites ? Il s’agit tout de même utile de rappeler que les gens en place ont - peu ou prou - été élus, par Monsieur et Madame tout le monde - négligeons un instant les taux de participation souvent peu représentatifs. Les divers systèmes de représentation parlementaire avec deux chambres ne sont pas parfait mais il serait faux de prétendre qu’une élite homogène accapare les leviers à son seul profit dans l’ensemble occidental. Je prétend que nous avons les gouvernants que nous méritons. Vitupérer uniquement contre l’incompétence du “parti” ne permet pas de dégager les éventuelles pistes alternatives. Cordialement, Philippe Lerch

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